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Pourquoi il est nécessaire d’accueillir la poésie dans nos projets associatifs

Je me suis plongée il y a plusieurs semaines dans le nouveau livre de François Cheng, un recueil de quatrains intitulé « Enfin le royaume ». Un livre dont je recommande vivement la lecture. Au-delà de la beauté des mots et de la transcendance des messages, ce livre, émotionnellement puissant, m’a aussi invitée à une réflexion intéressante quant au travail du quatrain et de la poésie en générale. Un exercice qui implique pour l’auteur de creuser, trier, élaguer les mots pour arriver à restituer l’essence pure de son message.

Au fil de l’évolution d’un projet associatif peuvent venir se greffer sur son cœur stratégique, mille et une idées et actions qui, par passion ou par opportunisme, l’éloigneront parfois doucement (mais sûrement…) de son essence, de son but originel. Alors, de temps en temps, pourquoi ne pas prendre exemple sur le poète qui, comme le soulignait François Cheng lors d’un entretien, s’arrête, prend le temps, ressent,…

Pourquoi ne pas profiter d’un moment de prise de recul pour se reconnecter à l’essence de son projet, élaguer le superflu qui pèse et nous ralentit sur le chemin qui nous mène à notre idéal ?

Un peu de poésie dans nos projets ne peut que nous aider à avancer sereinement, à gonfler nos ailes d’un vent nouveau, à donner une belle suite à nos idées…

Belle rentrée toute en poésie,

À bientôt,

Cécile P.